
Un extrait de Code Lumière
Cher aventurier de lumière,
Aujourd’hui je vous confie un dialogue que vous avez peut-être déjà eu avec vous-même. C’est celui où une voix intérieure vous guide pour vous dire ce qui est une vérité profonde pour vous. Ici c’est notre héroïne de Code Lumière, Svetlina qui est confrontée à
La voix de la conscience
« Elle sortit du bureau et quitta le cabinet, les larmes aux yeux : rester là lui était insoutenable. Elle marcha longtemps, les idées se cognaient dans sa tête. Toute sa vie venait de perdre sens en quelques minutes à peine. Chaque pensée était plus douloureuse que la précédente, la voix dans sa tête était de plus en plus critique et dure.
— Pourquoi as-tu fait tout cela ? Pour que le jour de ton anniversaire tu reviennes au bureau lire cinq-cents pages de documents concernant un contrat d’armement ? Et des têtes d’obus nucléaires ?! Toi qui rêvais de la paix dans le monde, toi qui voulais défendre de grandes causes, faire de l’humanitaire… À quoi ressemble ta vie désormais ? Quand est-ce que tu penses à toi, à ce qui te rend heureuse ? Quand est-ce que, pour la dernière fois, tu as pris le temps de regarder les nuages, de flâner, d’écouter les pigeons qui roucoulent dans le parc, d’écouter ta musique préférée, de danser, de chanter à tue-tête, d’avoir un fou rire, de sentir l’amour vibrer dans ton cœur ? Oui, ta vie a perdu de son humanité, de tes rêves d’enfant avide de construire un monde meilleur… Quel gâchis… ! et tout ça pour quoi ?
— Parce que je voulais que Papa et Maman soient fiers de moi, qu’ils me félicitent, qu’ils s’intéressent à qui je suis !!
— Parce que travailler soixante-dix heures par semaine pour négocier des contrats qui servent des gens très riches et irrespectueux à devenir encore plus riches et encore plus irrespectueux, ça illustre qui tu es vraiment ? Ma pauvre… tu t’es perdue !
— Non, ce n’est pas vrai ! Ce sont des entreprises qui créent des milliers d’emplois dans le monde, qui font avancer la technologie, la médecine, la recherche… !
— Ah oui ? Vraiment ? Crois-tu honnêtement ce que tu dis ? Et que dirais-tu des dernières délocalisations que tu as désignées dans ton dernier contrat sous l’appellation pudique « engagement de réduction de la masse salariale » ? Tu as été très fière de la signature de ce contrat, très bien négocié et rédigé au demeurant — tellement bien négocié qu’il a permis une nouvelle et substantielle réduction de la masse salariale au profit d’une délocalisation dans un pays où les gens meurent de faim, et sont contraints de travailler quatorze heures par jour pour tout juste pouvoir manger. Un pays où les travailleurs les plus jeunes n’ont que cinq ans !
— Mais je n’y suis pour rien, moi ! Ce n’est pas moi qui crée ces conditions — c’est le marché, les flux économiques ! Si ces entreprises ne s’installaient pas là-bas, les gens mourraient vraiment de faim…
— Ah ! je vois, tu as bien appris tes cours : le droit, l’économie, les flux économiques de la société dans laquelle tu vis. Et malgré ça, tu prétends que tu n’y es pour rien ?
— Je ne suis qu’un conseiller, un rédacteur ! Si ce n’était pas moi qui avais rédigé ce contrat, quelqu’un d’autre l’aurait fait de la même façon. Je ne suis pas personnellement responsable de toutes les misères du monde !
— Tiens, c’est vrai : personne n’aime vraiment le monde dans lequel il vit tel qu’il est, mais personne n’en est personnellement responsable… C’est tellement commode ! Pourtant, tu as délibérément fait le choix de travailler comme ça, de soutenir des causes injustes qui créent encore plus de misère dans le monde.
— C’est faux ! Je n’ai jamais fait un tel choix — je suis avocat, un point c’est tout. Je défends mes clients. Leur cause, c’est eux que ça regarde, pas moi. Moi, je les aide à trouver des solutions pour ce qu’ils souhaitent grâce à la loi, ou éventuellement aux failles dans la loi, ni plus, ni moins !
— Tu es vraiment devenue un bon avocat si tu adhères complètement à ce que tu dis… ! Et c’est bien ton problème : tu veux vivre avec des œillères, faire semblant de ne pas voir, de ne pas comprendre les conséquences de ce que tu fais… Alors tant pis, je t’ai perdue. Pourtant je croyais qu’avec la vie que tu portes en toi…
— Mais qui es-tu ? Qui me parle ? Je crois que je deviens folle… j’entends des voix maintenant !
— Non, non, tu n’es pas folle. Je suis la voix de ton âme… de ta conscience, si tu préfères. De cette partie de toi qui est toujours dans le vrai, cette partie qui sait au plus profond de toi quand les choses sont justes ou fausses. J’ai décidé de te parler aussi clairement aujourd’hui, car tu es épuisée, tu ne peux pas continuer comme ça et prendre encore et encore sur toi… Tu dois te réveiller, mon enfant ! »

J’espère que ce dialogue vous inspirera et contribuera à vos propres prises de conscience et à votre éveil. Code Lumière est encore en préparation car les jolies choses se font avec amour et patience mais il arrive bientôt et plain d’autres surprises littéraires pour 2025 !
D’ici là, cultivez intensément votre lumière car le monde en a un besoin urgent !
Et pour ma part, je vous retrouverai très bientôt avec de nouvelles aventures lumineuses et poétiques pour éclairer votre chemin !
La suite de vos Aventures arrive bientôt avec …
Je vous retrouve dans nos autres épisodes pour :
- La réalisation de votre Légende Personnelle
- Une nouvelle aventure poétique, après celle-ci dédiée au bonheur
- Découvrir l’achimie de la vie
- Intégrer les 7 secrets du bonheur
Autant d’autres ingrédients du bonheur que vous trouvez dans les 7 préceptes d’or de « Code Lumière ».
A très vite pour nos Aventures de Lumière et autres secrets du bonheur !
En attendant…
Vous pouvez déjà trouver l’inspiration avec « Les sept secrets du bonheur » et Le début de votre « voyage initiatique«

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